Il est fort probable que vous connaissiez les langues officielles de chaque pays. Mais connaissez-vous la seconde langue la plus parlée dans chacun d’entre eux ?
MoveHub est un site spécialisé en expatriation. Grace à des données émanant de la CIA au sujet des langues les plus parlées dans chaque pays, MoveHub a pu réaliser une cartographie pour le moins intéressante. Si certains résultats ne sont pas surprenants, comme le fait que l’anglais s’impose mondialement en tant qu’idiome secondaire (55 pays au total), d’autres au contraire le sont un peu plus. Par exemple, à la seconde place l’on retrouve un trio ex-aequo : le français (14 pays), le russe (13 pays) et l’espagnol (8 pays). Mais chaque pays possède ses propres particularités.
Comment peut-on expliquer le fait de parler une seconde langue spécifique ?
La seconde langue maîtrisée dans un pays n’est pas anodine car résulte du passé historique de chacun d’entre eux. Voici quelques raisons :
- Le colonialisme : les anciennes colonies ont majoritairement conservé l’idiome des pays colonisateurs. C’est le cas du portugais au Mozambique, le français en Algérie, l’italien en Lybie etc.
- Les grandes communautés implantées : c’est est le cas du mandarin en Australie par exemple. En effet, la population chinoise en Australie est de 2 millions sur 24 millions d’habitants.
- Les coutumes culturelles ou ancestrales : certains « patois » ont été conservés et continuent d’être pratiqués. C’est majoritairement le cas en Afrique mais également dans quelques pays d’Amérique du Sud : le Nahualt au Mexique, le Guarani au Paraguay et le Quechua au Pérou, en Bolivie et en Equateur.
- L’immigration : fruit des groupements communautaires, l’immigration a permis à certains pays d’orienter les choix des secondes langues. On peut citer l’italien en Argentine, l’espagnol aux USA, le turc en Allemagne etc. Le tagalog en Arabie Saoudite est un dialecte parlé majoritairement aux Philippines. Ceci s’explique par le fait que de nombreux philippins ont migré pour trouver du travail dans les pays du Maghreb.
L’histoire et les évènements passés ont des répercussions sur les générations futures. Le cas des langues vivantes en est la preuve.